• Lettre aux concitoyens Albertains.

     

    Chers concitoyens Albertains.

    La dispute politique entre l’Alberta et le Québec est repartie de plus bel. Il paraît que vous avez des problèmes pour sortir votre pétrole? Que c’est triste! Pourtant, l’an passé, le premier ministre Trudeau avait tout fait pour vous accommoder. Il avait menacé la Colombie-Britannique de passer le pipeline Kinder Morgan de force sur son territoire, prétextant la sécurité nationale. Ça n’a pas fonctionné? Pauvre vous! C’est vrai que votre cochonnerie de sable bitumineux fait du Canada, un des pays le plus pollueurs au monde. C’est valorisant ça! Trudeau se pétait les bretelles d'avoir à cœur l'environnement et en revenant au pays, il a acheté un pipeline de 4,5 milliards avec notre argent (Le Québec a participé à cet achat sans le vouloir) pour l'imposer à la Colombie-Britannique. Mais « La Cour d’appel du Canada a rejeté le projet de Trans Mountain parce que Trudeau n’a pas tenu compte des revendications de groupes des Premières Nations et des risques environnementaux. » Encore une fois, quelle ingratitude envers votre majesté Albertaine!    

    Ici au Québec, le très intolérant premier ministre Legault a déclenché les hostilités en déclarant faussement que votre pétrole était sale. Oh! que vous n’étiez pas contents! C’est vrai que c’est propre du sable bitumineux! Vu cette innommable ingratitude du Québec envers vous, pourquoi ne pas reprendre vos vieilles habitudes de nous « basher », par l’intermédiaire de vos médias anglophones? D’ailleurs, je crois que c’est déjà recommencé.  

    La franchise brutale de Legault vous a fait de la grosse « pépeine. » Parce que, voyez-vous, nous au Québec on se crisse pas mal du fait que vous fassiez la piasse ou non avec votre pétrole, car avouez que de votre côté, vous vous crissez pas mal de notre sort, à part quand le danger d’une séparation du pays est imminent. Là, vous embarquez dans des avions et des trains pour venir nous avouer votre amour inconditionnel. Quand ça ne fonctionne pas à votre goût, vous vous proclamez les pourvoyeurs de ce pays et vous nous menacez de nous couper les vivres si nous ne mettons pas un genou par terre face à vos demandes. Trudeau a tenté de calmer le jeu cette semaine. Il a dit qu’il fallait préserver l’unité Canadienne. En 1982, le Canada a imposé sa Constitution au Québec sans sa signature. Vous vous souvenez? Il n’y avait pas de problème pour vous, concernant l’unité Canadienne en ce temps-là! Et le rejet de l’Accord du Lac Meech en 1990? Vous ne vous êtes jamais préoccupés de l’unité Canadienne. Et là, parce que vous en arrachez un peu plus, il faudrait que nous préoccupions de l'unité Canadienne et de votre sort? La solidarité ressemble beaucoup au supposé bilinguisme du Canada. La seule province qui la respecte, c’est le Québec qui vous parle en anglais quand vous venez chez nous, même si notre province est francophone en majorité et que vous ne faites aucun effort pour le parler. L’unité Canadienne dépend-t-elle du taux d’acceptation du Québec à laisser passer vos pipelines et vos wagons remplis de pétrole, en nous faisant prendre tous les risques environnementaux? Si c’est le cas, vous pouvez bien continuer à nous menacer, car vos pipelines ne seront jamais acceptés au Québec. Faites-vous-en une idée!

    Les profits de votre pétrole vous ont fait profiter de belles années. Nous avons contribué à votre Eldorado en vous laissant passer gratuitement votre pétrole chez nous, sans demander aucune redevance pour que vous ayez accès au fleuve St-Laurent et à nos voies ferrées. En plus, le gouvernement fédéral n’a jamais eu la décence d’entretenir le réseau ferroviaire convenablement. Avez-vous déjà vu son état au Québec, qui, je vous le souligne, est de juridiction fédérale? Nous avons même payé de nos vies à cause du transport de votre criss de pétrole quand un train fou a détruit une partie de la ville de Mégantic et qu’une quarantaine de personnes ont été tuées. Qu’avez-vous fait pour aider la ville de Mégantic à se reconstruire? Pas grand-chose hein? Pourtant, lorsque Fort McMurray était à feu et à sang, nous avons envoyé des dons pour vous aider. Nous avons envoyé des avions-citernes.  Et vous nous accusez de ne pas être solidaire à votre cause? Calvaire!

    Là, vous êtes dans la schnoutte et vous vous en prenez à nous, en nous menaçant de nous couper la péréquation, si nous n’acceptons pas vos pipelines? Ne soyez pas surpris de notre indifférence à vos problèmes? Si vous voulez que nous n’ayons plus droit à la péréquation, vous n'auriez qu'à accepter le fait que le Québec devienne un pays? Ce serait réglé. Plus de référendums. Plus de péréquations. Plus de Québec à votre merci. Plus de bilinguisme. Plus de français. Vous pourriez vous en prendre à quelqu’un d’autre, lorsque les choses ne tournent pas en votre faveur.  

    La réalité c’est que Justin Trudeau doit faire face à une élection fédérale en 2019. Il est pris entre le Québec et l’Alberta. Il doit tempérer et s’écartiller entre les deux, en faisant attention de ne prioriser personne. S’il défend la position du Québec, vous allez grimper dans les rideaux. Si c’est le contraire, il sait qu’il aura moins de chance que le Québec vote pour lui. La situation serait très différente s’il débutait son mandat. Il nous aurait déjà craché au visage en nous menaçant ouvertement de passer son pipeline de force, en prétextant la sécurité nationale du Canada. Mais ce n’est pas le cas. Monsieur Trudeau ne veut pas perdre de votes au Québec, pas plus qu’il ne veut en perdre chez vous. Qu’il se démerde avec son problème.

    C’est quand même hallucinant de vous voir monter aux barricades contre nous, parce que vous êtes pris avec du pétrole polluant que vous ne pouvez pas exporter aussi facilement que vous le voudriez. Petite idée comme ça, parce qu’il y a toujours des solutions à tout : Pourquoi ne passeriez-vous pas votre pipeline de merde en direction de Churchill à la Baie d’Hudson, au lieu de le faire traverser tout le Canada au complet ? Ah oui! Il y a les autochtones. Plus facile de « basher » le Québec que d’écœurer les autochtones ou les citoyens de Colombie-Britannique hein?

    La morale de cette histoire, c’est que lorsqu’on commande de l’empathie envers quelqu’un, elle serait plus naturelle si elle avait déjà été réciproque. Chers Albertains, si vous voulez régler vos écarts économiques reliés aux problèmes d’exportation de votre pétrole, ne comptez pas sur nous. Faites comme nous avons été obligés de faire depuis tant d’années et qui a fait de nous la province la plus pauvre du pays : Diversifiez votre économie en haussant vos taxes à l’extrême. Ainsi, en devenant pauvre, vous pourrez bénéficier d’un plus grand retour de péréquation.  

     


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    Chère dame

    Je réagis à froid à votre podcast[1] concernant le port du voile. Vous avez reproché aux Québécois d’avoir une aversion contre celles qui le portent. Les gens en général, ne vous en déplaise, ne veulent pas que des femmes qui ont des postes en position d’autorité dans la fonction publique comme les enseignantes, par exemple, ne puissent porter leur voile pendant les heures de travail. Les gens n’en ont rien à foutre des femmes voilées qui déambulent au marché ou simplement dans la rue. Mais votre propos est un mélange de tous les genres. Si vous connaissiez la communauté arabo-Musulmane, vous sauriez que le port du voile les divise autant qu’il divise les Québécois. Mais les médias ne leur donnent pas beaucoup de place pour s’exprimer. Ou serait-ce la peur de représailles?  Personnellement, j’ai bien hâte que le gouvernement procède pour légiférer sa loi sur la laïcité. Madame Dorion, je trouve que vous étalez facilement vos impressions sur la place publique, au nom d’une idéologie à géométrie variable. Vous semblez croire que le fait de se voiler la tête est une évidence musulmane et en même temps un choix personnel. C’est peut-être vrai pour certaines mais ce n’est pas généraliser, chère dame. Quand vous dites cela, vous parlez à travers votre chapeau (ou votre tuque, vous en convienne). Saviez-vous que la grande majorité des musulmanes ne sont pas voilées au Québec? Saviez-vous que le Coran n’indique à aucun endroit que la femme musulmane doit l’être? Vous allez dire que c’est sûrement un choix qu’elle font de le porter ou pas et que c’est bien ainsi, mais reste que plusieurs musulmanes sont quand même forcées de le porter. Elles n’ont pas le choix. Vous êtes-vous déjà demandée ce que ces femmes musulmanes, qui rêvent de ne plus le porter, doivent penser de vos propos, en vous écoutant dire que le voile n’est qu’un simple accessoire de mode comme peut l’être le piercing?

    Avez-vous déjà entendu les musulmanes Leila Esbet, Djemila Benhabib, Nadia El-Mabrouk parler des répercussions dévastatrices du voile sur les femmes qui le portent obligatoirement? Quel aveuglement volontaire de votre part! Vous semblez être de la même trempe que l’ancien ministre Philippe Couillard qui avait déjà dit que l’extrémisme religieux était un choix personnel?[2]

    La future loi de Legault va restreindre les signes religieux en position d’autorité SEULEMENT. Nous ne parlons pas des Québécoises converties à l’Islam qui veulent se voiler pour éviter que les hommes les regardent et les désirent secrètement. Celles-ci pourront continuer de le faire à leur guise. Je m’en crisse complètement. La seule chose qui me dérange dans cette attitude, c’est que ces femmes se foutent complètement de celles qu’elles imitent en encourageant ce dénigrement féminin comme si c’était un choix personnel. Voilà la beauté de notre liberté : Ces femmes qui n’ont jamais connu la répression Islamique, ont le choix de porter le voile parce que « c’est cool », même si d’autres en souffrent. Tant que ce choix reste au niveau privé, je n’ai aucun problème avec ça, même si je crois que ces femmes n’ont pas compris la définition du mot : extrémiste. Tiens! Allons-y avec la définition du mot :

    « Partisan d'une doctrine poussée jusqu'à ses limites, ses conséquences extrêmes ; personne qui a des opinions extrêmes. » 

    À ce que je comprends dans ce débat c’est que les femmes voilées qui refuseraient de se départir de leurs voiles pendant les heures de travail, pourraient perdre leur emploi. Quand tu es prête à perdre ton emploi au nom de tes croyances, c’est que tu es un (une) extrémiste religieux. Chère Catherine, êtes-vous encore en mesure de faire la différence entre la religion musulmane et l’Islam radical? Comme disait Richard Martineau dans le JDM le 19 décembre dernier : « C’est comme si vous disiez que tous les français portent un béret et se promènent avec une baguette de pain sous le bras ».

    Que pourrait répondre une enseignante voilée à un enfant qui lui demanderait pourquoi les femmes en Arabie Saoudite sont flagellées, si elles enlèvent leurs voiles? Que répondrait cette femme voilée à des enfants qui lui demanderaient de leur expliquer la différence entre la religion musulmane et l’Islam radical? Que répondraient-elles à des enfants qui lui demanderaient pourquoi le fait qu’ils ne soient pas de religion Islamique ferait d’eux des infidèles qu’il faut tuer? Que ferait-elle si des enfants lui demandait d’enlever son voile, prétextant qu’ils ont peur d’elle?

    Je n’en reviens pas de votre inconscience délibérée à marginaliser le port du voile en position d’autorité. Il est évident que vous ne faites pas la différence entre la religion musulmane et l’Islam radical. Vous démontrez clairement votre méconnaissance sur le sujet, au nom d’une fausse liberté vestimentaire. Vous avez une obligation morale comme députée de respecter toutes les opinions, car vous représentez ceux qui vous ont élues et également ceux qui n’ont pas voté pour vous. Vous avez une tribune privilégiée. Vous avez décidé de défier les vieux codes vestimentaires à l’Assemblée Nationale au nom d’une liberté que vous vous appropriez. Vous devriez comprendre qu’il y a des gens dans votre comté qui ne sont pas d’accord avec tout ce que vous dites ou faites.    

    Advenant que cette loi sur la laïcité soit rapidement légiférée, les musulmanes qui tiennent à porter leurs voiles dans la rue ou au marché, continueront de le faire comme elles l’ont toujours fait. Les gens auront encore le droit de s’habiller comme ils le veulent, tout comme vous osez le faire à l’Assemblée Nationale.

    La laïcité de l’État et de ses employés en position d’autorité ne sera que la démonstration d’un respect équitable envers toutes les religions existantes, puisqu’aucune d’entre elles ne seront favorisées au détriment d’une autre.   

    Je vous invite à regarder un documentaire sur l’Arabie Saoudite qui s’intitule: « Uncovered » sur Netflix. J’espère que vous aurez l’occasion de réaliser cette réalité. Beaucoup de femmes dans le monde se battent pour ne plus être voilées, alors, s’il vous plaît, arrêtez de qualifier ce choix de personnel? Nous n’avons pas besoin d’une police de la pensée de votre genre. Je comprends que vous soyez devenue la grande Prêtresse idéologique de Québec-solidaire. Mais cela ne vous donne pas le droit d’imposer vos fausses idéologies.  

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  • La maladie incurable des dépenses excessives et systémiques de nos gouvernements.

     

     

    Semaines après semaines, les médias et leurs bureaux d’enquêtes découvrent des petits bijoux de malversations et de dépenses exagérées au sein des gouvernements. Au Québec, nous n’avons qu’à nous souvenir des dépenses de Jacques Chagnon, l’ancien président de l’Assemblée Nationale sous le règne des libéraux qui, lors de ses vacances somptueuses à l’étranger, payait la traite à tout le monde qui l’accompagnait, aux frais des contribuables. Le pire c’était de voir son arrogance quand il était confronté à justifier ses dépenses devant les médias. Ces personnages qui dilapident notre argent à tout vent, ne semblent jamais avoir de remords de conscience. Pourtant, quand ils veulent se faire élire, ils nous implorent de leur faire confiance. Une fois élus majoritairement, ils se cloîtrent dans un système où ils peuvent disposer de l’argent des contribuables à leur gré.

    Prenez le cas des gouverneurs-généraux et de leurs lieutenant-gouverneurs. Est-ce que ces postes sont si importants pour le bon fonctionnement du pays? Le gouverneur général a la responsabilité de dissoudre le Parlement avant des élections. Il procède à l’ouverture ainsi qu’à la fermeture des sessions parlementaires. Il s’agit encore là de mesures prises sur l’avis du premier ministre et du Cabinet. Au début de chaque session parlementaire, le gouverneur général lit le discours du Trône (préparé par le premier ministre), dans lequel sont exposés les objectifs du gouvernement pour la prochaine session. Il incombe au gouverneur général de nommer le premier ministre. En pratique, il doit nommer le chef du parti qui remporte le plus grand nombre de sièges à la Chambre des communes à la suite d’une élection générale. Il dispose toutefois d’une certaine latitude lorsque le parti au pouvoir perd la confiance de la Chambre dans le cadre d’un Parlement dont le gouvernement est minoritaire. Le gouverneur général nomme également les lieutenant-gouverneurs, c’est-à-dire les représentants de la Reine à l’échelon provincial. Dans chacune des provinces, leur rôle est similaire à celui du gouverneur général à l’échelon fédéral. Le gouverneur général est nommé par la Reine sur la recommandation du premier ministre et demeure habituellement en poste pendant cinq ans. Il est toutefois advenu que des mandats soient prolongés jusqu’à sept ans. C’est drôle mais moi j’appelle cela un job à temps partiel qui ne mérite pas 296,000$ par année avec un compte de dépenses qui ferait l’envie de la famille Desmarais.

    Les gouverneurs-généraux ne sont rien d’autres que des coupeurs de rubans qui sortent de leurs limousines avec leur verre de champagne à la main et qui articulent comme s’ils étaient nés dans le midi de la France. Si les gouvernements avaient vraiment à cœur d’éviter les dépenses inutiles, ils aboliraient ces postes a priori.  

    Pendant que cette orgie de « payage de traite » est autorisée par une Constitution dite respectable que nous n’avons pas signée, des personnes âgées dans des CHSLD baignent dans leurs couches parce que des gestionnaires frustrés de ne pas avoir eu les subventions promises, réduisent le nombre de couches à leurs patients incontinents pour essentiellement économiser du petit change. Ils devraient savoir que le système digestif d’un être humain n’est pas tributaire d’un budget comptabilisé.  

    Je n’en peux plus de voir ces gouvernements qui se targuent de travailler pour la population et qui n’hésitent pas à graisser les comptes de dépenses de leurs gouverneurs généraux pendant que des gens en perte d’autonomie qui paient leurs places, sont injustement maltraités. Pourquoi les gouvernements n’interviennent-ils pas massivement auprès des gestionnaires des CHSLD, en les forçant législativement à donner un service équivalent au nombre de lits qu’ils s’empressent de louer? Il me semble que c’est évident qu’un seul préposé ne peut pas s’occuper convenablement de 75 personnes. Pourquoi ces êtres humains diminués devraient-ils être soumis à prendre un bain par semaine, après avoir passé la majorité de leur temps dans une couche pleine par souci d’économie?

    Avant de permettre des dépenses inutiles qui ne leur servent qu’à eux, les gouvernements devraient prioriser le bien-être de nos personnes âgées, tout comme celui des itinérants qui dorment dans la rue à - 35 l’hiver. Tant qu’à y être, ne devrait-il pas également prioriser un combat ultime contre la pauvreté en général avant d’autoriser des comptes de dépenses faramineux aux représentants de la Reine? Si le peuple est la priorité de nos gouvernements comme ils essaient de nous le faire croire, pourquoi ne pas abolir ces dépenses inutiles?  

    Qui ne se souvient pas de Lise Thibault comme Lieutenant-gouverneur du Québec et de ses dépenses excessives? Cette femme n’a eu aucune honte à tripoter notre argent pour ses besoins monarchiques. Elle a résisté longtemps avant de reconnaître ses torts pour finalement avouer sa culpabilité. Elle a obtenu une libération conditionnelle après trois mois de détention pour une fraude d’un demi-million de dollars. Je pense que si j’avais fait la même chose qu’elle, j’aurais passé plus de temps en prison qu’elle.

    Le 15 novembre 2018, nous apprenions dans le JDM que Madame Thibault, actuellement en faillite, était confrontée aux réclamations du gouvernement du Québec et du Canada. Pour y remédier elle avait décidé de vendre sa maison de St-Hyppolyte à son conjoint Réal Cloutier. La transaction d’une valeur de 556,000$ a été effectuée en juillet 2016. Cela lui a permis d’acquitter la réclamation des gouvernements qui totalisait 300,000$ pour ses dépenses injustifiées. En septembre, la juge à la cour supérieure, Marie-Anne Paquette a conclu que Monsieur Cloutier avait bénéficié d’un prix moins élevé que celui de 556,000$ qui avait été déclaré. La magistrate a condamné le mari de madame à payer au syndic Raymond Chabot, chargé de la faillite de Madame Thibault, la différence entre le prix déclaré et le prix payé réellement, soit 146,000$. Le tribunal a condamné le conjoint de madame à rendre au syndic une somme de 100,000$ qu’elle lui avait versé en octobre 2015. Disons que la madame avait étiré l’élastique et que ça lui a rebondi au visage. Nous sommes en droit de nous demander si ceux et celles qui l’ont précédé, ont eu droit aux mêmes largesses. C’est comme Ben Johnson qui s’est fait prendre dans un test de dopage. Pendant que tous ses adversaires continuaient de prendre des stéroïdes, c’est lui qui a payé pour les autres.  

    À Ottawa, Michaëlle Jean, l’ancienne gouverneure-générale impératrice a été la reine des dépensières. Elle n’avait aucune gêne à étaler SA grandeur à nos frais. Qui ne se souvient pas de ses goûts de luxure dignes de la locataire du Palais de Buckingham? Quand elle est devenue présidente de la Francophonie à Paris, Madame Jean avait amené son train-de-vie princier avec elle. Qui ne se souvient pas de ses récriminations contre les médias qui la critiquaient de dépenser de façon excessive? Elle avait dit qu’il n’y avait pas d’eau chaude dans son palais Parisien sur un ton de princesse excédée. Que dire de Daniel Lafond, son conjoint, qui avait droit à une limousine payée, simplement parce qu’il était le mari de Madame.  

    La semaine dernière, nous avons appris que l’ancienne gouverneure-générale Adrian Clarkson qui a régné à Rideau Hall de 1999 à 2005, recevait encore à ce jour, 100,000$ par année en frais de bureau. Partant du principe que les gouverneurs généraux ne prennent jamais vraiment leur retraite, le gouvernement leur accorde une pension à vie pour leurs dépenses de bureau et frais de déplacements, par le biais d'un programme existant depuis 1979. Quel employé a droit à de telles conditions dans notre société, à part les grands patrons de Bombardier et d’Hydro-Québec? Qui va mettre fin à ces dépenses inutiles? Madame Clarkson aurait eu droit à 1,3 millions de dollars puisqu’elle n’est plus en poste depuis 2005. Peut-on se demander si tous les autres gouverneurs-généraux ont eu droit aux mêmes faveurs qu’elle? Le Premier Ministre Trudeau a déclaré que le gouvernement fédéral réexaminerait ce programme, afin de déterminer les « meilleures pratiques » pour soutenir financièrement les anciens gouverneurs généraux. Il a soutenu que ces personnes avaient offert « des services extraordinaires à notre pays », mais il a admis que les Canadiens s’attendaient « à un certain niveau de transparence et de responsabilité ».

    Monsieur Trudeau n’a pas de leçons à donner personne sur l’économie des dépenses. Les passagers qui l’ont accompagné lors de ses deux premiers voyages à l'étranger après son élection, ont apparemment été bien nourris. En réponse à une question écrite soumise par les conservateurs, le gouvernement avait révélé que le coût pour les repas et les boissons servis à bord de l'Airbus du gouvernement avait atteint un peu plus de 1300 $ par personne. Le voyage « désastreux » en Inde du premier ministre Justin Trudeau et de son entourage a coûté 1,5 million $ aux contribuables canadiens.   

     Voici quelques-uns des frais payés par les contribuables durant le voyage de Trudeau aux Indes.[1]

     

    Hôtel 

    La facture la plus chère (excluant le prix de l’avion du premier ministre) est définitivement celle de 89 147,35 $, payée au Taj Palace Hôtel pour la « location d’hébergement ».

    Vins canadiens 

    Ottawa a dépensé 5100,91 $ pour « l’achat de vins canadiens à usage officiel ».

    Fruits et légumes 

    6754,81 $ pour la réception à la résidence officielle.

    Viande, poulet et poisson 

    5635,27 $ pour la réception à la résidence officielle.

    Mumbai 

    38 713,91 $ pour la réception Business Networking à Mumbai.

    Cadeaux 

    3581,84 $ en présents officiels.

    Impression 

    4273,21 $ pour les coûts d’imprimerie du programme officiel.

    Chef cuisinier 

    Le gouvernement a invité, toutes dépenses payées au coût de 17 044,21 $, le chef canadien d’origine indienne Vikram Vij à venir concocter un repas au haut-commissariat du Canada en Inde.

    Langue 

    Les coûts d’interprétation ont été de 7181 $.

    Communications 

    Les frais de téléphones cellulaires ont grimpé à 5235,92 $.

    Transport 

    Plusieurs factures de location de véhicules avec chauffeurs pour un total de 58 807,95 $.

    Le Premier ministre Trudeau dépense l’argent des contribuables sans compter et fait des déficits annuels dépassant les 10 milliards sans aucun plan de redressement des finances publiques. Depuis la prise de pouvoir en octobre 2015, la dette fédérale brute a augmenté de 56 milliards en raison notamment des lourds déficits qui s’accumulent.

    Souvenez-vous également de l'embauche d'un photographe pigiste français pour documenter le séjour de la ministre de l'Environnement Catherine McKenna lors de la Conférence de Paris en 2016 qui avait coûté 6662 $ aux contribuables. Même les « porteux de valises » du Premier ministre sont atteints de la même maladie que lui. 

    Pourquoi les gouvernements accordent-ils des comptes de dépenses aussi faramineux à des gens qui n’amènent rien à notre société? Il y a d’autres priorités qui urgent. La santé et l’éducation, combattre la pauvreté ne devraient pas être des promesses en l’air, faites dans l’unique but de se faire élire. On se fait répéter constamment par eux que l’économie est LA PRIORITÉ. Si c’est vrai, qu’ils commencent par cesser de gaspiller notre argent comme s’il leur appartenait. Les gouvernements se suivent et se ressemblent tous. Il serait temps que les bottines suivent les babines.

     

     

     


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  • Québec convoque Bombardier et Alain Bellemare n'est pas présent.

     

    Le gouvernement a convoqué Bombardier pour discuter des coupures de 2,500 employés. Le PDG millionnaire Alain Bellemare n'a pas daigné être présent. Il avait d'autres chats à fouetter de plus important. Les délégué qui le représentait, a dit que Monsieur Bellemare était l'employeur de 70,000 personnes et qu'il n'avait pas que cela à faire. 

    Je n'en reviens pas de voir l'arrogance de ce PDG qui pète plus haut que le trou. L'invitation du gouvernement n'était pas assez importante pour lui. Par contre, quand le PDG voulait avoir de l'argent du gouvernement, il se présentait en personne, j'ose imaginer. N'oubliez pas que ces millionnaires nous ont quêté 1,3 milliard. Bellemare et sa gang se sont retournés et se sont donnés de belles augmentations de salaire aussitôt le chèque signé. Ce gars-là fait 13 millions par année. C'est une honte. Ils ont donné C Series et ils mettent un paquet de monde dehors. Ces gestionnaires agissent comme des gougats. Je veux bien croire que Bombardier est un fleuron Québécois mais il n'est pas nécessaire que le fleuron nous chie dessus. 


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  • Le vrai visage de Legault est en train d'émerger.

     

    Hydro a fait des surplus de 1,3 milliard de 2008 à 2016. Quand la CAQ était dans l'opposition, son chef François Legault a déchiré sa chemise pour obliger les libéraux à rembourser ces surplus aux Québécois. Mais une fois au pouvoir, il refuse de le faire. La CAQ avait même fait une pétition pour forcer le gouvernement libéral à le faire. Mais là , une fois au pouvoir, la vertu s'effrite au gré du pouvoir, on dirait bien. Je trouve cela odieux de la part d'un homme qui se voulait à l'écoute des concitoyens. Je crois qu'il fait une erreur monumentale qui le suivrait pendant ses quatre années au gouvernement.  Monsieur Legault semble avoir attrapé le même virus que ceux qui atteignent le pouvoir. Faire le contraire du bon sens.

    Le 2 octobre dernier, j'ai eu l'espoir que la CAQ soit vraiment l'instigateur d'un réel changement. Le ton était différent des libéraux et le chef semblait vouloir prouver à la population que les promesses qu'il avait faites, n'étaient pas des paroles en l'air. Il est honteux de voir le premier ministre aller à l'encontre de ce qu'il exigeait quand il était dans l'opposition. La lune de miel est terminée avec la CAQ, on dirait bien. Le pouvoir est un virus inébranlable. Une fois qu'une personne en est atteint, il perd toute logique et tout bon sens pour ne penser qu'à sa prochaine réélection. J'étais prêt à donner une chance au coureur mais vu, la fermeture du Premier ministre à nous rembourser pour le trop-perçu, je ne fais que réaliser que Legault est comme tous les autres Premiers ministres. 


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